الأربعاء، 12 نوفمبر 2014
Étymologie Le mot français « magie » vient du latin magia, lui-même issu du grec μαγεία (mageia), « religion des mages perses », « sorcellerie[2] ». Pour remonter plus haut, il faut aller jusqu'en Perse. Le mot maguš[3], « mage » en vieux-perse, est visible pour la première fois sur une inscription gravée en 515 av. J.-C. à Béhistoun (Perse antique, Iran actuel), sur les exploits de Darius Ier, roi de Perse, qui a renversé en 522 av. J.-C. Gaumâta, un mage mède qui s'est proclamé roi de l'empire perse. « Darius le Roi dit : "Ensuite il y avait un homme, un Mage, du nom de Gaumâta." »[4] En perse, mag signifie « science, sagesse ». Héraclite (vers 500 av. J.-C.) est le premier à utiliser le mot, en énumérant « les somnambules, les mages (μάγοι), les bacchants [initiés à Dionysos], les ménades [initiées à Dionysos], et les initiés »[5]. Hérodote, vers 420 av. J.-C., précise le sens : « Les tribus mèdes sont : les Bouses, les Parétacènes, les Strouchates, les Arizantes, les Boudiens, les Mages (μάγοι) »[6]. En fait, les Mages forment la caste sacerdotale des Mèdes[7], comme les Brahmanes sont la caste sacerdotale des Indiens. Certains Mages sont prêtres. Ils ont diverses fonctions : interpréter les songes, pratiquer la divination, sacrifier au Soleil, à la Lune, à la Terre, au Feu, à l'Eau et aux Vents, chanter la théogonie, participer au pouvoir politique, faire des sacrifices royaux, procéder à des rites funéraires. Comme le montre une sculpture de Kizkapan, ils portent un bonnet qui couvre la bouche, ils officient sur un autel du feu. Le mot « mage » existe donc en Occident depuis le Ve siècle av. J.-C.. Vers le milieu du IVe siècle av. J.-C. le mot Mageia (en latin magia) est employé par les Grecs en tant que doctrine issue de la Perse, notamment avec Zoroastre (vers 590 av. J.-C. ?)[8]. Parmi les Mages perses (et non plus mèdes), ou prêtres de Zoroastre, les plus célèbres sont : Ostanès le Mage[9] et Hystaspe, qui seraient venus en Occident dès 480 av. J.-C. Ils auraient accompagné Xerxès Ier, roi de Perse, en pleines « guerres médiques », jusqu'à Abdère[10]. Le latin magus paraît dès 506 au concile d'Agde[11]. Définitions La sorcière de Augusto De Luca, 1980 Le mot « magie » désigne tantôt une technique (les arts magiques), tantôt des procédés, des opérations, tantôt une action, un effet, mais cela n'est pas si gênant. Par exemple, la magie de Merlin concerne soit l'art magique (art occulte : Merlin connaît et pratique des procédés occultes pour produire des effets merveilleux), soit des procédés magiques (techniques occultes : Merlin utilise des formules secrètes), soit des effets magiques (puissances mystérieuses : Merlin rend invisible). Apulée : « La magie est la science de la piété et du divin (…). Mes adversaires, toutefois, peuvent adopter le sens du vulgaire, selon lequel le mage, étant en communauté avec les dieux immortels, a le pouvoir de tout faire par la vertu mystérieuse des incantations »[12]. Helena Blavatsky : « La magie, considérée comme science, est la connaissance des principes et de la voie par laquelle l’omniscience et l’omnipotence de l’Esprit et son contrôle sur les forces de la nature peuvent être acquis par l’individu tandis qu’il est encore dans le corps. Considérée comme art, la magie est l’application de ces connaissances à la pratique »[13]. « La magie est la science de la communication avec les Puissances supra-mondaines éternelles et de leur direction, ainsi que du commandement de celles de ces puissances appartenant aux sphères inférieures ; connaissance pratique des mystères cachés de la nature connus seulement du petit nombre parce qu'il est très difficile de les acquérir sans tomber dans les péchés contre nature »[14]. Aleister Crowley : « La Magie est la Science et l'Art d'occasionner des Changements en accord avec la Volonté »[15]. Papus : « La Magie est l'étude et la pratique du maniement des forces secrètes de la nature »[16]. Pierre A. Riffard : « La magie est l'action efficace sur un objet réel ou mental, par la parole, le geste, l'image ou la pensée, indépendamment des catégories de l'être (espace, temps, causalité), mais conformément à des correspondances soit analogiques [par exemple, rouge = le fer, le mardi] soit mécaniques [rouge → excitation, mûrissement] »[17]. Définition du dictionnaire Hachette : « Science occulte qui permet d'obtenir des effets merveilleux à l'aide de moyens surnaturels. » L'idée de magie requiert d'admettre l'existence de forces surnaturelles et secrètes, contraindre les puissances du ciel ou de la nature, recourir à des moyens d'action qui ne sont ni religieux ni techniques mais occultes. Mage, magicien, magiste y sont distingués. Le mage est un sage, qui connaît les secrets de la nature (les rois mages). Le magicien est un praticien, il réalise des merveilles ; dans les années 1760, on disait le comte de Saint-Germain magicien, car, soi-disant, il vivait depuis l'époque de Jésus, ne mangeait pas, créait des pierres précieuses, faisait disparaître les taches des diamants, transmutait les métaux en or… Le magiste est un sage praticien, il est à la fois savant comme le mage et habile comme le magicien ; au XIXe siècle, on considérait Helena Blavatsky et Papus comme des magistes. le sorcier (en anglais sorcerer) cherche à faire du mal, par diverses techniques magiques. « La puissance du magicien est merveilleuse, celle du sorcier diabolique et infernale »[18]. Le mage noir (en anglais witch) nuirait par lui-même, du fait de sa présence ou de ses pouvoirs supposés maléfiques[19]. D'autres personnes font des « miracles », mais autrement. Le prestidigitateur et le fakir utilisent l'illusion ; le médium et le prodige ont un don ; le saint et le mystique comptent sur Dieu. Facteurs pratiques de l'action magique Cette section doit être recyclée. Une réorganisation et une clarification du contenu sont nécessaires. Discutez des points à améliorer en page de discussion. La pratique de la Magie repose sur la croyance que l’esprit humain est tout-puissant sur le monde qui l’entoure et qu’une pensée déterminée, bien orientée, bien concentrée, peut se concrétiser, influer sur les choses et les êtres[réf. nécessaire]. Mais comment cette concrétisation de la pensée serait-elle possible ? Selon les esprits matérialistes et la plupart des savants[Qui ?], il s’agit d’un phénomène physiquement impossible et dépourvu de fondement scientifique. Selon les magiciens[Qui ?], un pouvoir ou une force secrète servirait de truchement entre le monde mental et le plan de la réalité physique. La Magie est, en effet, présentée par ses adeptes comme l’utilisation d’un pouvoir ou d’une force pour influencer une cible donnée (le praticien lui-même, une tierce personne, une collectivité, une chose).[réf. nécessaire] Les adeptes de la Magie occidentale[Qui ?] contemporaine définissent ainsi le rôle des pratiques magiques : mettre en action cette fameuse force ou ce pouvoir pour influencer la destinée d’une cible.[réf. nécessaire] La connexion peut être facilitée par des accessoires, comme les encens ou des ingrédients. D’après certaines théories magiques[Lesquelles ?], l’opérateur doit établir une connexion psychique avec la cible de son action. Il doit ensuite imaginer cette cible dans la situation qu’il souhaite lui voir arriver. Tout cela s’effectue par concentration et visualisation mentale, mais les magiciens s’aident aussi de la parole (alors appelée « incantation »). Cependant, l’être humain ne peut rester concentré sur le même objet bien longtemps. Pour remédier à cela les magiciens utilisent un objet magique (appelé « témoins ». Ce dernier, mis en scène dans un rituel, a pour fonction de faciliter la connexion en question, en aidant le praticien à se concentrer sur sa cible d’une part et sur l’effet qu’il désire d'autre part. Il existe traditionnellement deux sortes de témoins : les témoins d’action (représentations de l’effet désiré, de la situation telle que l’on voudrait qu’elle soit) et les témoins-cibles (représentation de l’individu ou de la collectivité visée). Tous deux entrent dans les facteurs de base de l’action magique.[réf. nécessaire]
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